Le pied de Barbie

Comment l’algodystrophie est arrivée dans ma vie – chapitre 3

Pour relire le chapitre 2, c’est ici.

Progressivement, les douleurs s’installent. J’ai ce mauvais pressentiment que quelque chose ne va pas et je questionne beaucoup (trop ?) les deux infirmières qui se relaient tous les jours pour m’injecter un anti-coagulant, dans le cadre de la prévention des phlébites puisque je suis immobilisée.

Presque un mois après l’opération, mon pied est toujours gonflé, rouge et chaud, ma peau a l’air d’être du parchemin et j’ai un hématome douloureux sous la voute plantaire. A la vue de ces signes cliniques et surtout de mes réponses toujours identiques à la question « ça va aujourd’hui ? », à laquelle la phrase « j’ai mal, très mal » se succède inlassablement, une de mes infirmières commence à s’inquiéter.